Tu sais quoi ? Faudrait vraiment qu'j'pense à virer les notifications Google Photos sur le tél... ouais, c'est sur la looooongue liste des trucs "il faudrait le faire, je le sais, je le fais pas, j'sais même pas pourquoi " ! Au lieu de l'écrire, je pourrai prendre mon tél et faire ce réglage bidon... mais non. J'suis pas très en forme, fatiguée à un niveau stratosphérique. Je mange un peu plus, mais très mal. Pas la moindre véritable activité physique. Je fume de façon variable, entre 4 et 7 cigarettes magiques par jour. C'est pas un bilan ouf hein. Pi j'me sens super vieille, (...)
Il fait chaud ; ça aurait pu commencer autrement.
La fumée blanche, si familière, m'accompagne toujours. Je pense à Mala, je me demande comme ça, entre deux bouffées, comment c'est la vie pour elle. J'suis nostalgique de certaines personnes, ou peut-être de l'idée que j'pouvais en avoir. J'sais pas, j'sais plus. Qui, quoi, comment et pourquoi ? Hein ? M'ouais t'en sais rien non plus ! Les idées sont confuses. Certaines choses semblent ne jamais vraiment changer en fin d'compte.
La musique, la fumée épaisse, le gouffre.
T'es plus là, j'suis comme une ombre, une parodie. Je (...)
4 mois. Putain. J'ai arrêté de compter les jours, c'était pas sain. J'fume toujours, ça ne l'est pas non plus. Mais qu'est ce que tu veux que je fasse d'autre, hein ? T'es parti, tu ne reviendras pas, je le sais alors, je fume ma vie, oui, je m'évapore. Je te vois encore et toujours te précipiter dans ce foutu lit pour t'allonger et ne jamais te relever. Pourquoi, hein, ne pas m'avoir ne serait ce que proposer de passer la nuit dans tes bras ? Je n'aurais jamais de réponse alors j'évite toutes les questions à la con... à force ça forme une putain de boule dans ma gorge, mais comme (...)
Hé, Amour. Il fait méga chaud aujourd'hui. Dans l'appart, le thermotruc affiche 25°. Alors forcément, j'peux pas m'empêcher de penser au calvaire que ça aurait pu être pour toi, et ça me rassure, un peu. Et je déteste ça. J'sais pas. Rien ne devrait être en mesure de me rassurer face à ton absence. J'sais pas, je te dis !
J'ai commencé à faire des cartons, trier ce que je garde de tes (nos) affaires et le reste. Je déteste faire ça. J'ai pas envie. J'ai envie de rien.
C'est tellement bizarre de penser que d'autres vont s'installer ici. Et ça l'est encore plus pour moi de (...)
Tout de toi me manque.
T'aime tellement, ça me compresse, me broie, ça déborde, j'vais imploser.
Quand je regarde des photos, ça me semble encore moins réel, tout cela.
Te dire, oui mon amour, meurs. Si c'est ce que tu veux vraiment, vas y, meurs.
Le dire à ta mère, puis les démarches et l'attente.
3 avis favorables.
Et encore l'attente.
Enfin, t'accompagner là-bas. Notre dernier voyage ensemble. Rien ne semblait réel, tout l'était.
Cette nuit atroce à te regarder dormir et respirer.
Attendre encore.
Te tenir la main. Une dernière fois sentir ce contact de ta peau encore (...)
Des peurs débilitantes m'envahissent.
Tu savais, hein ?!
Tu savais. Tu me l'as dit, je m'en souviens bien mais... ça me foudroie quand même, ce minuscule doute.
J'ai peur que tu sois mort pour nous soulager autant que parce que tu souffrais
et ça ... Non.
Non, je t'ai énormément observé. Et quand le moment est venu, le choc, jamais tu ne t'es levé aussi vite. Et tu souriais. Putain de merde. Tu es mort en souriant. Alors j'arrive à me dire que j'ai bien agis, en te soutenant, en respectant ton choix, en t'accompagnant.
Ta main dans la mienne pendant que le rythme de ton coeur (...)
7 semaines.
J'accepte pas que ce soit un adieu,
qu'on ne se parlera plus jamais.
Plus de fous rires, de regards complices...
Plus rien de nous.
Comme c'est écrit sur snap, notre flamme s'est éteinte.
Reviens stp.
On efface, on recommence tout depuis le début.
En chute libre. (...)
J'écoutais une musique tout à l'heure, en marchant.
Tu aurais aimé je pense, du bon rock'n roll old school, inspiration ZZ TOP.
Ouais, j'ai marché, tu vois, j'essaie !
Bon j'suis allée au bureau de tabac huhu.. au moins j'me suis forcée à bouger.
J'avais mangé avec ta mère le midi, un risotto chorizo, c'était bon mais gras.
C'est dur aussi, pour tes parents. Ils comprennent, ils savent, mais putain c'que c'est dur.
Tu n'as jamais compris/accepté je crois, à quel point tu étais le centre de nos vies, à tous les trois.
J'suis retournée sur le forum de lecture tout à (...)
J'sais pas.
Rien à dire et en même temps, tellement…
Je n'y arrive pas.
J'me sens coincée.
Ce matin, j'ai fumé au réveil.
Ouais, je sais, c'est pas ouf...
La vérité c'est que je n'sais pas être, sans toi.
J'fais semblant, j'donne le change mais... je suis à la dérive.
Une voix, (la tienne ?) me glisse que je ne sais pas encore mais que je dois apprendre !
Peut-être.
Me le dois-je ?
Je n'aime pas l'idée "d'aller mieux" ou de "passer à autre chose" ni même "avancer".
Non. J'ai décidé de continuer. J'ai décidé de ne pas t'accompagner, de rester ici, parmi les vivants.
(...)
Les jours passent, tu n'es plus là, cela ne me semble pas normal. J'en veux parfois au soleil de briller, de rendre le paysage si beau, de réchauffer ma peau.
Je ne fume pas moins. J'essaie mais... j'crois que j'ai pas assez de volonté, pas encore. J'ai besoin de l'anesthésie émotionnelle que cela engendre. Ou je crois que c'est ce dont j'ai besoin parce que j'suis une droguée. Pas certaine que ce soit l'un ou l'autre non plus, hein.
* If i could see you alive and you're in my arms
i would kiss you with the power of the sun *
Parfois il m'arrive de m'étendre sur le sol et c'est (...)
Je pense à toi, encore et toujours.
J'essaie parce que ne pas le faire reviendrait à nous trahir mais… c'est épuisant de respirer en sachant que tu ne respire plus, que tu ne le feras plus jamais.
Je suis sans abri. C'était toi, mon chez moi.
J'espère que tu le savais, que tout ce que tu m'as dit était la vérité et non pas un genre d'ultime sacrifice.
Quand je suis pas sous substance, la réalité de ton absence me foudroie.
J'veux que tu reviennes tout en ne le voulant pas vraiment.
Je sais que tu serais en souffrance si tu étais là, oui, je sais… je le sais tellement hein, (...)