Tout de toi me manque.
T’aime tellement, ça me compresse, me broie, ça déborde, j’vais imploser.
Quand je regarde des photos, ça me semble encore moins réel, tout cela.
Te dire, oui mon amour, meurs. Si c’est ce que tu veux vraiment, vas y, meurs.
Le dire à ta mère, puis les démarches et l’attente.
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Et encore l’attente.
Enfin, t’accompagner là-bas. Notre dernier voyage ensemble. Rien ne semblait réel, tout l’était.
Cette nuit atroce à te regarder dormir et respirer.
Attendre encore.
Te tenir la main. Une dernière fois sentir ce contact de ta peau encore chaude sur la mienne.
Je n’oublierai jamais ce dernier long regard que tu m’as adressé. La psy m’a dit " il vous a regardé longtemps, vous." Je ne remercierai jamais assez les personnes qui nous accompagnés.
Une telle bienveillance, c’est un immense soulagement.

J’suis encore là, assise devant ton bureau, avec ta lampe et ton ambiance.

Tout s’écroule
Mon monde s’était toi.
Je m’effrite, en lambeaux.
J’ai besoin de toi,
Tu n’es plus là.

Dans une impasse, il semblerait.